Comment protéger efficacement sa maison des cambrioleurs pendant les vacances ?
Bien choisir son système de vidéosurveillance peut s’avérer un vrai casse-tête chinois. Leheron.fr passe en revue pour vous les principaux points à prendre en considération.
Résidence principale, secondaire, atelier et même entreprise. Nous voulons tous assurer la sécurité de nos biens, et la lecture des récits de cambriolages dans la presse ou sur le Web nous interrogent sur les systèmes de sécurité à mettre en place pour éviter de subir un tel événement.
Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, un cambriolage est commis toutes les deux minutes en France. De quoi convaincre même les plus récalcitrants.
Les vols concernent désormais tous les types d’habitations, de commerces et d’entreprises, et plus uniquement les villas les plus luxueuses. Perpétrés en plein jour très souvent, les cambriolages sont aussi des opérations devenus très rapides. Un cambriolage dure en moyenne 7 minutes !
S’équiper d’un système de vidéosurveillance est un bon moyen de lutter contre les effractions. Même à distance, la caméra de vidéosurveillance permet de garder un œil en temps réel sur son domicile, son atelier, son commerce, son entreprise ou encore sa résidence secondaire, même à plusieurs centaines de kilomètres de distance.
Peu répandues il y a quelques années encore, les caméras de vidéosurveillance ont beaucoup évolué et sont devenues accessibles à tous.
Dans le domaine des caméras de surveillance, le choix est devenu très large. Discrètes ou imposantes, factices ou réelles, solitaire ou en réseau… Les variables sont plurielles et les fonctionnalités proposées nombreuses. Alors, quelle vidéosurveillance choisir ?
Les caméras factices, parce qu’elles sont peu chères, sont très tentantes. De plus en plus réalistes (certaines disposent même d’une petite lumière rouge pour figurer une connexion), elles se posent facilement.
Si elles peuvent être dissuasives, elles trompent rarement les “cambrioleurs professionnels”. Et en cas de problème, elles ne délivrent bien sûr aucun enregistrement, et ne seront donc d’aucune utilité pour la suite des événements.
Il semble plus sécurisant d’installer de vraies caméras de vidéosurveillance. Il n’est pas nécessaire d’en mettre partout, quelques-unes bien placées (entrées, points de passage obligatoires, biens ayant de la valeur…) permettent de se constituer un système de vidéosurveillance efficace.
Il y a aussi une troisième option : constituer un réseau de surveillance qui mêle caméras factices et réelles.
On a tous en tête l’image de la caméra de vidéosurveillance mobile dans une pièce et du cambrioleur caché dans un angle mort, attendant que la caméra lui tourne le dos pour perpétrer son méfait. La réalité est un peu plus compliquée.
Selon le lieu à protéger, on optera pour une caméra motorisée qui peut voir un certain intérêt économique puisqu’elle permet de couvrir un large espace et éviter la multiplication des appareils. Il est aussi possible de la coupler avec des capteurs positionnés dans la pièce qui indiquent à la caméra de vidéosurveillance où filmer en cas de problème.
Une caméra fixe avec un grand-angle permettra de couvrir efficacement un espace bien délimité, et, intelligemment placée elle évitera la multiplication des angles morts.
Les caméras de vidéosurveillance envoient les images soit par un réseau filaire, soit par un signal sans fil. Les caméras filaires sont les plus fiables. Néanmoins, elles nécessitent souvent des travaux d’installation lourds et parfois peu esthétiques.
Les caméras de vidéosurveillance sans fil, sont elles aussi fiables, sous certaines conditions. La première est bien entendu la portée du signal qu’elles émettent, il faut un signal suffisamment fort. Cette portée est indiquée sur une distance sans obstacle. C’est la seconde chose à prendre en considération dans leur installation : la présence de murs (et plus particulièrement de murs en béton armé ou de murs très épais) peut freiner ou carrément stopper le signal émis.
Certains modèles offrent les deux solutions. Ce qui peut être un vrai plus. Il faut aussi noter que de toute manière, il sera question de fils pour l’alimentation de la caméra de surveillance. Quoiqu’il soit désormais possible de trouver des caméras de vidéosurveillance équipées de batteries rechargeables.
Historiquement, les caméras de vidéosurveillance sont des caméras analogiques. Elles envoient les images telles qu’elles sont filmées à la centrale de surveillance ou d’enregistrement, ou à l’ordinateur qui les enregistre.
Les résolutions des caméras analogiques vont de 420 lignes à 1 000 lignes pour les caméras haute-définition. La prise en compte de la résolution de l’image dans votre choix de caméras de vidéosurveillance a son importance, car plus des images sont nettes (résolution élevée) plus les images sont exploitables.
Les centrales d’enregistrement analogique disposent d’un nombre de ports d’entrée limité. Si c’est le système choisi, il conviendra donc de calibrer le nombre de caméras de vidéosurveillance en en tenant compte.
Désormais, les caméras de vidéosurveillance IP (Protocole Internet) enregistrent les images dans un format numérique compressé qui est envoyé à la centrale de surveillance et d’enregistrement. Ces caméras de vidéosurveillance peuvent aussi envoyer les images filmées directement sur votre smartphone ou votre ordinateur, et permettre une consultation à distance et en temps réel.
Certaines, équipées de micros intégrés enregistrent même les sons, et donc d’éventuelles conversations des cambrioleurs en action ! D’autres peuvent accueillir une carte SD et enregistrer ainsi les images de façon autonome.
Coté résolution, les caméras IP ont une palette très large de possibles. De la VGA 640x480 pixels qui fournit une image composée de petits carrés (les pixels) où l’identification des visages notamment est parfois hasardeuse, à la HD5 mégapixels et sa super qualité d’image. En règle générale, il conviendra de privilégier une résolution HD à une résolution SD.
Les objectifs des caméras de surveillance ont une focale de 2.5 à 100 millimètres. Là encore, le champ des possibles est large. Il dépendra de l’espace à couvrir. Plus la taille de l’objectif est grande, plus le champ de vision est étroit. Et plus on peut voir loin de façon nette.
A contrario, plus l’objectif est petit, plus l’image est large. Elle est aussi moins profonde. Jusqu’au grand angle. Comme pour un appareil photo. A noter qu’un grand angle permet de filmer une zone très large mais peut rendre certains détails difficiles à voir.
Il est aussi possible d’opter pour une focale variable qui permettra de zoomer. Une caméra de surveillance à focale variable peut ainsi être changée de place et rester adaptée à la nouvelle zone à surveiller.
Certaines caméras de vidéosurveillance sont conçues pour voir de jour comme de nuit. Ou simplement de nuit. Elles sont alors appelées nyctalopes.
Lorsqu’elles passent en mode “nuit”, les images passent en noir et blanc. Des leds placées sur la caméra éclairent pour permettre la captation d’images. Selon leur puissance elles permettent de capter plus moins loin, et plus ou moins bien la scène à filmer.
Les caméras de vidéosurveillance sont reliées à une centrale enregistreuse ou à un moniteur de visualisation. Ce peut être un écran d’ordinateur, un téléviseur ou tout autre écran à votre domicile. Cela s’appelle une installation en vision locale.
Dans le cas d’une installation à vision mobile, grâce à une passerelle Internet ou une clé 3G, vous pouvez consulter en temps réel les images filmées sur votre smartphone ou votre ordinateur. La solution idéale pour être rassuré lorsque l’on est loin du lieu protégé.
Vous pouvez aussi décider d’opter pour une installation de vidéosurveillance à vision mobile et locale, composée sur-mesure. Par ailleurs, vous pouvez décider d’envoyer les images vers une société de surveillance qui pourra, le cas échéant, intervenir en temps réel. Ces caméras enregistrent automatiquement les images filmées, et en cas de cambriolage, fournissent ainsi des informations précieuses aux enquêteurs.
Quelles caractéristiques privilégier pour choisir ma vidéosurveillance ? Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question. En fait, la première chose à prendre en compte, ce sont les caractéristiques de la zone (ou des zones) à protéger. L’idée est bien sûr d’obtenir une protection optimum selon vos attentes, vos besoins et votre budget.
Néanmoins, lorsque vous aurez fait le choix parmi toutes les possibilités que nous avons évoquées, il restera un certain nombre de critères à déterminer pour guider votre choix.
Ainsi, il faudra s’attarder sur le degré de protection des caméras de surveillance retenues. Il s’agit de deux chiffres qui indiquent le degré de protection contre les intempéries du matériel.
Il faudra aussi penser à s’intéresser au type de compression vidéo et aux systèmes d’exploitation pour le coté technique, et à la taille et au design de la caméra selon la discrétion ou la dissuasion souhaitées, l’option détecteur de mouvement (ou détecteur de présence), …
Attention enfin, la règlementation prévoit l’obligation de déclaration à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) de la mise en place de tout système de vidéosurveillance. Et, si l’installation de vidéosurveillance surveille et filme, pour tout ou partie, un lieu destiné à l’accueil du public ou un lieu public, une déclaration en préfecture est aussi nécessaire.
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